Sandrine Rodrigues est la nouvelle référente handicap de la Direction Régionale de Paris. Elle remplace Marie-Charlotte AUTE. L’équipe de Handivoice est partie à sa rencontre et vous la présente.
Sandrine, vous connaissez bien le CA IDF. Quel a été votre parcours avant de devenir référente handicap ?
Un parcours assez classique de quelqu’un qui a passé 20 ans dans la maison ! J’ai occupé quasiment tous les postes en agence, jusqu’à celui d’adjointe. Depuis 18 mois, je suis devenue monitrice généraliste.
Pourquoi être devenue référente handicap ?
Lorsque j’ai réalisé que 3 alternants HECA étaient dans mon secteur, c’est apparu comme une évidence. Je n’avais pas forcément d’expérience ou de connaissance liée au handicap, mais j’ai de l’empathie et j’aime aider les gens à progresser. Mon rôle de référente handicap s’inscrit dans cette logique. Le handicap est un sujet très mal connu et chargé d’idées reçues. A nous de trouver les bons mots pour qu’il devienne un sujet naturel et, surtout, que nos salariés osent nous parler de leur situation.
Le handicap n’est pas forcément lourd ou visible, mais il existe une infinité de solutions que la Mission Handicap du CA IDF peut mettre en place pour aider ses salariés touchés par des problèmes de dos, d’audition, une maladie chronique, par exemple, à travailler plus confortablement et plus efficacement, tout en préservant leur santé.
Avez-vous un message à faire passer ?
Le bien-être des salariés est essentiel. Il est important de promouvoir l’accompagnement proposé aux salariés qui peuvent temporairement ou de façon permanente se retrouver en situation de handicap. J’ai découvert en démarrant mon rôle de référente HECA toutes les aides et solutions proposées. Nous avons la chance d’être dans un groupe qui soutient ses salariés dans les aléas de la vie.
Bien évidemment, il appartient au salarié de décider de contacter la Mission Handicap ; il n’a aucune obligation en la matière. Mais, ensemble, nous pouvons trouver – en toute confidentialité – les aménagements qui facilitent leur quotidien.